1ère entrée [Mirilos]

[bouhou c'est court et je répondrais que demain au 2em rp >< ]

Prise d'un soudain élan de motivation, Riku se releva et se mit en position assise. Elle etendi
ses jambes et defit les plis que sa robe avait faite en se couchant. en l'occurence c'était plutot elle qui avait fait des plis a sa robe, mais peu importe.
En essayant d'enlever un cheveux qui était dans sa bouche, Riku se mordit la lèvre, et un léger filet de sang se mit a couler.

Aieuuhh >.<

Elle passa sa langue sur sa lèvre pour arreter le sang et fit un petit sourire a Miri,
histoire de le remercier de son compliment. Riku n'avait toujours pas du tout sommeil.
Elle était même maintenant ultra réveillée. Ce qui était assez paradoxal a l'heure tardive...

[pas de problème n__n]

Riku se sentait vraiment stupide. Réussir à se faire saigner comme ça, c’était proche du pitoyable. Mais heureusement, la douleur qu’elle ressentait alors était très faible. La jeune fille pouvait sans autre supporter la douleur, mais elle préférait tout de même nettement ne pas avoir de quelconque douleur dans un quelconque endroit de son corps. Il n’empêchait que, même si elle n’avait pas vraiment mal, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir particulièrement stupide.

Mais elle ne pensa rapidement plus à ça en voyant le visage de la personne en face d’elle s’approcher, puis sentit la langue de celui-ci sur sa peau. A vrai dire, elle ne s’y était pas vraiment attendue. Mais après réflexion, il était vrai que son geste à elle pouvait déclencher de telles idées.
Et dans le fond, ça ne la dérangeait pas le moins du monde. Riku était une fille particulièrement joueuse et il était rare qu’elle réagisse négativement à une pareille action. Surtout lorsque l’homme était plutôt à son goût. Néanmoins, elle ne pouvait qu’admirer le certain cran dont avait du faire preuve Mirilos pour oser faire cela.

C’était particulièrement tard, mais elle n’avait aucune envie de dormir. Mais vraiment pas la moindre. Qui plus est, on venait de la tenter à jouer. L’expression qui s’affichait sur son visage n’était empli que de contentement et de provocation. Oh oui, elle jouerait volontiers avec l’aimable créature devant elle. Ayant soudain une petite pensée quant à la fonction qu’occupait Mirilos dans l’établissement, elle se demanda s’il était autorisé à se comporter de la sorte. Mais sa pensée ne fut que de courte durée. Pourquoi s’embarrasser de tels soucis maintenant ? Ce n’était pas son genre. De plus, comme si transgresser les lois allait l’empêcher de dormir.

Riku stoppa donc nette sa réflexion. Sourire aux lèvres, elle déposa un de ses doigts sur les lèvres de Mirilos, le faisant glisser le longs des lèvres de l’homme. S’avançant légèrement, puis penchant son visage quelque peu sur le côté, Riku approcha sa bouche de l’oreille de son vis-à-vis. En susurrant au possible, donnant une intonation volontairement très provocatrice, elle laissa quelques mots glisser entre ses lèvres entrouvertes.

-Et si vous restiez plutôt… Jouer avec moi ?

Dès la fin de sa phrase, Riku laissa sa langue s’échapper à son tour de ses lèvres, afin qu’elle puisse venir s’amuser avec l’oreille qu’elle avait devant elle.

La jeune ange déchue passa lentement sa langue sur ses propres lèvres, puis sur la petite blessure qu’elle s’était faite quelques instants plus tôt, avant de se redresser, son visage se retrouvant à nouveau en face de celui de son interlocuteur.

-Jouez dites-vous ? Quel genre de jeu se joue à une heure si tardive ?

La réponse était plutôt satisfaisante. Riku ne se défit pas de son sourire, ses yeux posés sur Mirilos. La phrase qu’il venait de prononcer était comme une invitation pour Riku. En tout les cas, c’est comme cela qu’elle la prit. Et elle était presque sure de ne pas se tromper. De toute évidence, il voulait bien jouer avec elle. Mais apparemment, le premier jeu se ferait sur les mots. Aucun problème, elle en était tout à fait capable. Jouer, provoquer et attirer avec l’usage de la parole, elle aimait bien. Mais attention à ce que cela ne dure pas des heures non plus. Elle préférait quand même l’action et sa patience avait certaines limites.

Riku pencha son visage légèrement sur la droite, restant toujours très proche de son interlocuteur. Ses doigts fins étaient descendus jusque dans le cou du jeune homme et elle s’amusait à les passer lentement, frôlant seulement l’épiderme de Mirilos du bout de ses doigts. La peau. C’était quelque chose qu’elle aimait beaucoup. Sa peau à elle n’était pas pareille. Elle manquait cruellement de chaleur. Et même si elle était douce, l’ange déchue enviait sincèrement cette peau qu’elle avait sous ses doigts et qu’elle-même n’avait plus.

-Je pourrais vous proposer le jeu du chat et de la souris, mais j’avoue avoir une préférence pour celui du docteur…

C’était typique, mais d’une certaine manière la vérité. Riku n’avait toujours pas abandonné son sourire, le rendant même plus provocateur et sournois. Oh que oui, jouer elle aimait ça. Et à vrai dire, dans cet établissement, les jeux et partenaires ne manquaient pas. Et cette nuit, elle semblait en avoir trouvé un plutôt intéressant.

Le contact des doigts de Mirilos avec son corps la firent assez vite comprendre qu’à première vue, il était moyennement réticent. Les habitants de ce pensionnat étaient pour le moins intéressants. Et la jeune femme était très contente d’avoir trouvé la quelqu’un de particulièrement joueur, tout comme elle. Rares étaient les personnes aimant vraiment les jeux qui précédaient l’action en elle-même. Riku trouvait cela particulièrement dommage, pour elle, il n’y avait rien de mieux qu’un peu d’excitation voilée pour rendre la chose meilleur.

-J'avoue être intéressé par le jeu du docteur mais...dans ce cas...L'un de nous va devoir jouer le rôle du docteur et l'autre....Du patient .

Riku pencha légèrement sa tête vers la droite, sourire aux lèvres. L’une de ses mains s’éleva à la hauteur de son visage et elle la fit lentement tourner sur elle-même, les doigts vers le plafond. Un léger coup de vent souleva alors ses cheveux. Souriant toujours, Riku se redressa quelque peu. Elle changea ses deux mains de positions, l’une sur la nuque de Mirilos, l’autre sur son torse. Le vent qu’elle venait de créer s’enroula tels un immense serpentin autour du jeune homme, l’empêchant ainsi de faire le moindre mouvement, puis Riku le fit basculer, pour finalement se retrouver dans la position finale qu’elle avait souhaitée. Monsieur le surveillant était désormais couché sur le dos sur son lit, elle était debout, également sur le lit. Pendant quelques secondes elle ne bougea pas, puis bougea légèrement la tête. Le vent se dissipa rapidement. Alors, Riku s’assit à califourchon sur Mirilos.

-J’ai toujours rêvé être docteur… J’espère que cela ne vous ennuie pas trop d’être… mon patient test ?

La jeune ange se pencha alors, approchant ses lèvres de celles de Mirilos, mais se contenta finalement d’y déposer un simple baiser. Pour l’instant. En se relevant, elle s’autorisa à passer un doigt de la nuque de son patient, descendant jusqu’au bas-ventre. La, elle trouva ce qu’elle cherchait. Un passage jusqu’à la peau. Riku fit glisser ses doigts glacés sous le pull de Mirilos, son grand sourire n’ayant toujours pas déserté son visage.

-Je vais commencer par inspecter les muscles du haut du corps…

Tandis que ses doigts parcouraient avec délice les courbes et reliefs du ventre et torse à Mirilos, sa langue passait allègrement sur ses lèvres. Sentir une peau chaude sois ses doigts était source de plaisir pour elle, c’était une évidence.
Riku se pencha à nouveau, positionnant son visage à quelques millimètres de celui du jeune homme.

-Vous savez, cher patient, je parviendrais surement mieux à vous examiner s’il n’y avait pas ce petit tissu sur votre peau…

[Excuse moi pour ce monstrueux retard ^^"]

[Tu es tout pardonné =)]

Lorsqu’il s’agissait du jeu, l’ange était totalement dans son élément. Bien des anges entraient dans une dépression monstrueuse lorsqu’il se retrouvait sur terre, banni. Mais d’autres se sentaient comme libéré, et profitaient pleinement de leur nouvelle condition. Riku faisait sans aucuns doutes partie de la deuxième catégorie d’anges déchus. La vie sur la terre ferme lui convenait bien mieux que celle qu’elle avait vécu en haut, ou encore celle lors de sa vie en tant qu’être humain normal. Elle profitait pleinement de sa condition, profitait pleinement de tous les avantages qu’il y avait à être un ange sur terre. Bien entendu, des désavantages étaient aussi présent, beaucoup de privilèges accordés aux anges ne l’étaient plus aux déchus, mais Riku trouvait les désavantages bien trop peu importants pour qu’elle puisse regretter ne serais-ce qu’une seule petite seconde d’avoir été envoyée en bas. Si on lui proposait une nouvelle chance en tant qu’ange pure, nuls doutes qu’elle refuserait. Les anges ne savaient pas ce qu’ils rataient. Le monde terrestre était passionnant. Qui plus est, Riku avait eut énormément de chance de tomber sur ce pensionnat. Les distractions qu’il offrait étaient plus qu’acceptable et la plupart des gens semblaient vouloir s’amuser. Notamment ce cher surveillant, qu’elle avait pour l’instant en sa possession.

En parlant du surveillant, Riku cligna quelques fois des yeux, se concentrant à nouveau sur son patient de la nuit. Pour l’instant, ses pensées ne devaient pas accaparer son esprit, il y avait bien d’autres moments où l’ennui était tel qu’elle aurait tout le loisir de laisser ses songes vagabonder par ci ou par la. Mais pas maintenant. Il y avait bien mieux à faire. L’être sur lequel elle était venue asseoir son joli corps l’intéressait franchement. Autant son corps que sa psychologie l’attirait. Il semblait autant joueur qu’elle, au moins pour certaines formes de jeu et semblait lui aussi désirer passer un moment distrayant ici et maintenant. Riku allait se faire un plaisir de lui accorder cette chance. Chance réciproque d’ailleurs. L’ange était chanceuse d’être tombée sur ce charmant surveillant.

Un petit sourire aux lèvres, elle regarda son patient enlever son pull. Oui, c’était bien mieux comme cela.

-C’est parfait cher monsieur, merci beaucoup.

Le petit sourire mesquin n’avait toujours pas quitté ses lèvres. D’ailleurs, il y avait peu de chance qu’elle remplace son expression par une autre. Quoique, il n’était pas impossible que l’étirement de ses lèvres évolue, peut-être allait tirer un peu plus sur le pervers, ce n’était pas impossible. Mais seul l’avenir permettrait de dire avec certitude qu’elle expression prendrait le visage de l’ange.

Se penchant un peu en avant, Riku laissa les doigts de sa main glisser le long du visage de Mirilos, descendant jusqu’environ le milieu du ventre. Ce chemin étant emprunté, elle fit mine de réfléchir une seconde, puis se pencha un peu plus. Ses longs cheveux tombaient en cascade sur le torse qui se trouvait sous elle. Riku pencha la tête de côté pendant quelques secondes, le temps qu’elle jette sa chevelure derrière son dos. Seules de petites mèches parvenaient encore à se frayer un chemin jusqu’à la peau de son cher patient. Les lèvres de la demoiselle s’attaquèrent ensuite au cou de Mirilos. Doucement, elles y déposèrent un petit baiser. Ensuite, elle laissa ses lèvres glisser le long du torse de l’homme, faisant également mouvoir ses doigts glacés sur la face visible du corps de Mirilos.
Sa langue, objet très utile en matière d’amusement, ne put s’empêcher de se frayer un chemin entre les dents blanches de l’ange pour venir s’inviter à la fête et explorer avec délice le torse de celui qui était maintenant son patient.

Riku remonta ensuite son visage, positionnant ses lèvres à quelques centimètres de celles en face de son visage.

-A mon humble avis, vous semblez en parfaite santé. J’ai même réussi à découvrir de nouvelles choses lors de cette visite de votre anatomie supérieure. Et si vous…me félicitiez ?

[Je dois essayer de battre des records ^^', j'espère être au moins à la hauteur de l'attente ^^"]

Diantre qu’elle s’amusait ! Riku n’avait pas la moindre idée de l’heure qu’il pouvait bien être, ni de ce que pouvaient faire les autres pensionnaires à cet instant. Mais il fallait dire qu’elle n’en avait pas grand-chose à faire. Si pas rien. Oui, c’était bien ça, elle n’en avait rien à faire. La, à cet instant précis, tout lui semblait superflu, rien ne lui paraissait avoir d’importance, excepté l’être vivant sur lequel elle s’était assise. Déjà que d’ordinaire elle avait un don magnifique pour se ficher éperdument du monde alentours, la, c’était le summum de la non considération du monde extérieur. Le monde aurait pu être en train de s’écrouler qu’elle n’en aurait eut que faire. Oui, son don d’abstraction était particulièrement bien développé. Mais ça vient avec la pratique.

Les doigts de l’ange était concentré sur leur tâche, qui était donc de se promener avec un délice certain et non dissimulé sur le torse du jeune homme. Tranquillement et à leur guise, ils couraient, glissaient, caressaient la peau du furry. Sentir la chaleur d’un corps bien vivant était une sensation particulièrement agréable, surtout pour elle qui n’avait plus aucune température corporelle, depuis maintenant un bon nombre d’année. La vie de déchue était particulièrement confortable, dans son cas. En tout cas, la plupart du temps. Mais il fallait dire qu’il y avait quand même un certain nombre de choses qui lui manquaient. Un certain nombre de choses qu’elle aurait bien voulu garder en passant l’étroit et secret passage de la mort.

Ayant fini sa petite inspection, elle lui posa une jolie question, à laquelle il répondit admirablement. Une fois les mots passés, elle se laissa, sans opposer aucune résistance, entraîner plus proche de Mirilos, sa langue glissant avec plaisir entre ses lèvres, celles-ci même touchant délicieusement celle de son partenaire du moment. Pendant quelques instants, elle se laissa faire, laissant ses lèvres s’amuser, laissant sa langue jouer. Le plaisir était certain, la main de Mirilos passant gracieusement sur le côté de son corps, pour son plus grand délice. Mais comme tout a une fin, Riku finit par interrompre le baiser, se retirant légèrement, se redressant quelque peu.

-Votre corps est absolument en parfait état de fonctionnement, mon cher monsieur. Néanmoins, laissez-moi donc faire encore quelques tests supplémentaires. Mais… j’ai l’intuition que ceux-ci seront tout autant concluant que les premiers…

Avec un petit sourire mesquin, Riku se pencha légèrement en avant et laissa ses mains glisser le long du torse du jeune homme, jusqu’à parvenir à un nouvel obstacle de tissu. Celui-ci ne fit pas long feu. Il ne fallut pas plus de quelques secondes aux doigts fins de la demoiselle pour se frayer un passage la en bas. En touchant enfin son but, Riku ferma les yeux quelques secondes, tandis que ses doigts s’occupaient d’examiner attentivement la partie du corps de l’homme qu’ils tenaient.

-Mais… je ne vois ici aucun dysfonctionnement, tout me parait en parfait état de marche. Me feriez vous l’honneur, peut-être éventuellement à un moment de cette examen, de me montrer comment vous maniez l’outil ? Dans un but purement médical, bien évidemment…

Un sourire mesquin était toujours présent sur son visage, ses yeux s’étant maintenant rouverts, ses doigts toujours occupés. Ils avaient beaucoup d’entrainement. Des années et des années de pratique assidue. Effectivement, la jeune ange avait eut beaucoup de partenaires de jeux. Beaucoup. Mais la technique qu’elle avait acquise au fil des expériences ne devait pas déplaire au furry, du moins c’était ce qu’elle imaginait.

Que d’amusement, que d’amusement ! Que la vie serait ennuyeuse sans tous ses moments d’égarements, de plaisirs, de débauches ? Pas grand-chose, il fallait le dire. En tout les cas, c’était le cas de la vie de Riku. Sans ses amusements quotidiens, sa vie serait bien triste. Elle avait passé quelques années dans le monde tout blanc d’en haut, cela lui avait suffit. Depuis qu’elle avait remis pied à terre, elle passait la plupart de son temps à s’amuser et à faire absolument tout ce qui lui plaisait, de l’exacte manière qui lui plaisait. Si on lui enlevait ça, diable que sa vie deviendrait pathétique et ennuyeuse. Mais bon. Cette interdiction n’était pas vraiment au menu du jour. Droit devant elle, en fait, il y avait quelque chose de bien plus appétissant qu’une interdiction de s’amuser. De bien bien bien plus appétissant. Une chose dont elle allait s’occuper de suite, sans plus attendre et avec un plaisir certain.

Recentrant ses pensées sur la chose importante du moment, Riku sourit à la réponse du jeune homme. Il se prenait au jeu avec merveille et c’était tant mieux. Les gens trop fermés d’esprits n’étaient pas intéressants, tel avait toujours été le point de vue de la demoiselle. Depuis le début de sa vie, elle avait toujours eut une préférence pour les gens quelque peu anormaux, ou du moins qui savaient s’amuser correctement, sans se sentir coupable, idiot, voire même puérile dans certaine situation. Pour l’ange, tant que le point était de s’amuser, elle ne se souciait que très rarement des moyens pour y parvenir. Ici, en l’occurrence, leur petit jeu n’avait rien de très extravagant, mais néanmoins ils s’en donnaient à cœur joie. C’était fameux. Et cela ne faisait que commencer.

Les longs doigts fins et froids de la déchue travaillaient toujours au même endroit. Il était vrai qu’elle était douée, mais ce n’était pas un hasard. Lorsqu’on avait dépassé la centaine au niveau de l’âge, il y avait des choses qu’on commençait à vraiment maîtriser. Le sexe en était une pour Riku. Avec la vie de débauche qu’elle avait vécue, ce n’était pas tant étonnant.

Ses doigts sortirent finalement du pantalon de Mirilos et elle se releva entièrement, se retrouvant debout, une jambe de chaque côté du corps de son partenaire du moment. D’un mouvement de la tête, elle rejeta négligemment ses cheveux roses derrière sa tête, puis sourit au furry, sa tête se penchant légèrement sur le côté. Lentement, elle passa une main dans son dos, dénouant le nœud qui maintenait le haut de sa robe, sur sa nuque. D’un léger mouvement de hanche, elle fit ensuite glisser sa robe le long de son corps, jusqu’à ses pieds, puis l’envoya sur le côté. En l’état actuel des choses, la demoiselle était debout, en sous-vêtements noirs, comme la plupart des habits qu’elle portait. Riku fit glisser une main sur la peau blême de son ventre, avant de parler.

-J’ai oublié d’emporter ma blouse de docteur. Pour ne pas risquer de froisser ou salir mes vêtements, je me dis qu’autant les enlever, non ?

Un sourire en coin apparut sur ses lèvres, tandis qu’elle se baissait à nouveau, à quatre pattes par-dessus Mirilos, une main à côté de sa nuque, l’autre revenant au centre saisir l’entrejambe du jeune homme. Ses lèvres étaient extrêmement proches de celles du furry et, doucement, quelques mots sortirent d’entre ses lèvres.

-Libre à vous de me montrer ce que vous savez faire de mieux et qui pourrait me convaincre que… tout fonctionne bien !

Riku, pour sa part, ne pensait que très rarement à son âge. Certes, pour une humaine, elle était âgée. Extrêmement âgée. Mais pour un ange, déchu ou non, elle faisait encore partie des jeunes et de nombreux siècles s’écouleraient encore avant qu’elle ne disparaisse. Mais elle préférait ne pas penser à cela, et ne pas penser non plus au fait que le charmant jeune homme avec qui elle s’amusait actuellement devait avoir quelque chose comme le quart de son vécu. Mais dans le fond, ce n’était pas important. Des futilités. De pures et simples futilités, dont seul un imbécile tiendrait compte. Et l’ange savait qu’il existait un bon nombre d’imbécile sur cette terre qui considérait la différence d’âge comme problématique. Mais dans ce cas présent, la demoiselle n’avait pas prévu de passer le restant de ses jours avec le furry, juste le restant de la nuit. Et pour cela, l’âge importait peu.

Une fois sa robe enlevée et négligemment poussée sur le côté, les choses sérieuses, ou plutôt les choses amusantes, pouvaient commencer. Mais tout d’abord, avant de regarder un peu ce qui se passe entre les deux protagonistes de notre histoire, parlons un peu de cette robe. Noire, courte, classe. Mais surtout, tenue uniquement par deux rubans derrière la nuque. Certains auraient pu qualifier le vêtement de « fait pour être enlevé » Riku, elle, préférait dire de lui qu’il était simplement confortable.

D’ailleurs, elle ne se prenait que très rarement la tête au sujet de ses habits. Des robes noires, pratiquement toujours des robes noires. Il fallait dire que les couleurs ne lui allaient pas très bien. Avec ses cheveux roses et sa peau plus blanche que blanche, il fallait quelque chose de plutôt neutre pour ne pas rendre le tout trop étrange. Le noir était parfait. Neutre, classe, discret. La garde robe de la demoiselle était donc constituée pour la plupart de robes noires, mais aussi quelques jupes et autre habits. Pas très variés en résumé. Mais assez parlé de futiles informations. Revenons en donc aux choses sérieuses.

Son déshabillement ne semblait guère déplaire à son partenaire, qui profitait de la vue avec plénitude, voire presque béatitude. La situation devenait critique. Si l’un des deux voulait faire marche arrière, c’était le moment ou jamais. Mais il semblait qu’aucun des deux n’avaient envie de quitter cet endroit avant d’avoir eut un plein amusement. En tout cas, c’était l’avis de Riku. Et elle n’était pas omnisciente, mais elle pouvait certifier avec une quasi certitude que c’était également l’avis de Mirilos. Tant mieux, tout cela ne pouvait présager que de bonnes choses.

Une fois de nouveau plus ou moins à la même position que précédemment, mais cette fois sans sa robe, Miri répondit à sa remarque. Une réponse qui la fit sourire d’amusement. Néanmoins, elle ne répondit pas, se laissant simplement faire, tandis que les doigts du furry venaient visiter une partie plutôt sensible de son anatomie. Partie sensible, certes, mais qu'elle adorait qu'on aille voir. D'ailleurs, lui aussi ne semblait pas à en être à son premier coup d'essai. L'excitation montait lentement mais surement dans le corps de la demoiselle, mêlée à un certain plaisir. Si le but du furry était de faire qu'une envie certaine monte chez elle, c'était réussi. L'envie, l'excitation, le plaisir, tous se mêlaient dans un cocktail parfait, qui promettait d'être mieux encore.

-Faites donc ce que vous avez à faire pour me convaincre. Mais... laissez moi vous dire que vous êtes sur le bon chemin

Riku ne bougea pas tandis que Miri faisait glisser le haut de ses sous-vêtements. Plus le temps passait, plus l’excitation montait. Sa peau se parcourut d’une multitude de petits frissons tandis que les lèvres du furry touchaient sa peau. C’était plus qu’agréable. Bien plus. Bientôt, la plupart de ses habits furent subsidiaires, se trouvant hors de son champ de vision. Et il fallait dire que de sentir la peau, les lèvres du furry sur son épiderme à elle, c’était particulièrement agréable. Pour elle dont le corps était glacé, sentir de la chaleur vivante n’était jamais de refus, c’était même excitant, voire presque enivrant.

Le corps de la demoiselle ne changeait pas de température. Quoi qu’il arrive, il restait froid comme le marbre. À l’intérieur comme à l’extérieur. Concrètement, Riku n’avait jamais vraiment compris comment son corps marchait, maintenant qu’elle avait passé le cap de la mort. Son corps n’était pas sensible au froid ni au chaud, enfin, elle les sentait, oui, mais ils ne pouvaient lui faire de mal. Mais en même temps, du sang passait dans ses veines, son cœur battait. C’était étrange. Très étrange. Elle se doutait que le fait qu’elle n’ait plus de chaleur corporelle soit en lien avec le fait qu’elle soit morte, mais même suite à cette déduction, il restait encore de nombreux mystères quant au fonctionnement de son anatomie. Des questions qui, elle s’en doutait, resteraient sans réponse encore bien longtemps.

Mais le temps n’était pas aux réflexions. Le furry venait de glisser un doigt en elle et cela ne la laissait pas indifférente du tout. Un frisson de plaisir la parcourut alors. Lentement, les doigts de l’ange glissaient le long du torse du furry. Ils étaient les deux maintenant quasiment nus, et c’était tant mieux. Dans ce genre de moment, mieux valait de pas s’encombrer de choses aussi inutiles que des vêtements, surtout quand le but de toutes les opérations était d’atteindre ces parties bien cachées. Surtout que de ne pas avoir de vêtement sur son dos ne dérangeait pas du tout la demoiselle. Elle assumait parfaitement son corps, même si on pouvait lui faire le reproche d’être peut-être un peu maigre. Mais bon, ce serait la vraiment pinailler sur des détails. Enfin bref.

Ses lèvres bougèrent légèrement de place, venant attraper celles du furry, échangeant ainsi un baiser furtif mais passionné, puis parlant à nouveau.

-Je crois que mes habits n’ont plus aucunes chances d’être abîmés, grâce à vous. Permettez-moi de vous remercier comme il se doit.

En disant cela, la demoiselle avait saisi les mains du furry et les avaient dirigées vers son corps, les posant délicatement sur ses hanches. Ensuite, elle bougea quelque peu, mettant ainsi ses lèvres en contact avec le sexe en parfaite santé du jeune homme. Pendant plusieurs instants elle s’en occupa, faisant bouger et glisser ses lèvres ainsi que sa langue autour de la chair dressée. Mais le plaisir finit par prendre fin, et elle remonta ensuite jusqu’au visage de Miri, un sourire mesquin sur les lèvres. Elle ne dit rien, mais fit glisser son corps contre celui de son partenaire du moment, ses hanches dessinant de légères ondulations.

Riku était effectivement dans ce genre la, peut-être même pire. L’amour au sens propre du terme, elle ne le ressentait pas. En tout cas, plus depuis sa déchéance, il y avait de cela de nombreuses années. Certaines personnes lui plaisaient plus que d’autres, certainement. Mais jamais elle ne s’attachait réellement, considérant les gens qu’elle rencontrait comme des amusements passagers, des distractions éphémères. Il n’existait pas dans son vocabulaire un tel mot que fidélité. Il lui arrivait parfois de retrouver et de partager plusieurs moments avec la même personne, mais jamais il n’était question de fidélité, d’appartenance. Et vivre comme ça, c’était beaucoup plus facile. Elle ne s’attachait pas, ne regrettait rien et profitait pleinement de sa longue vie. Des cœurs, elle en avait brisé plus d’un, en un peu moins de 150 ans d’existence. Mais elle ne s’en souciait que très peu. Les règles du jeu étaient très simples. Il ne fallait rien attendre d’elle d’autre qu’un amusement passager. Mais en cette situation présente, Riku avait bien l’intuition que Mirilos ne ferait pas partie des gens qui attendent d’elle quelque chose. Elle était bien certaine que pour lui aussi, cela ne changerait rien dans sa vie de tous les jours. Après cette nuit, la vie continuerait son cour comme d’ordinaire.

Par ailleurs, et définitivement, la demoiselle était contente d’être tombé sur le jeune surveillant. Il était particulièrement délicieux et le moment qu’ils partageaient était plus que plaisant. D’ailleurs, le fait qu’il soit vivant, donc qu’il émette de la chaleur, était particulièrement agréable. En résumé, la nuit avait été extrêmement amusante jusqu’ici, il n’y avait aucune raison pour qu’elle cesse de l’être. En tout cas, c’était ce que suspectait l’ange. Et la suite des événements donna raison à Riku. Aucun doute, la suite serait plaisante.

Après qu’elle lui ait accordé un petit plaisir, le furry lui dit qu’il allait, pour tenir donc sa promesse, montrer à la demoiselle comment il usait de son attribut typiquement masculin. Elle sentit ses mains soulever et déplacer légèrement sa taille, pour qu’elle se situe dans une position plus adéquate à l’opération qui allait suivre. Puis vint le moment de la pénétration. Lente, douce, mais tellement attendue et agréable. Un léger son sortit également d’entre les lèvres de Riku, avant que ces dernières ne se fassent attraper par son partenaire de la nuit, et pour échanger un baiser à nouveau. Puis, commencèrent les petits mouvements de bassin. Riku décolla ses lèvres de celles du furry, pour parler encore, tant qu’elle était encore capable d’aligner une phrase entière sans s’interrompre.

-Vous commencez bien, c’est admirablement bien utilisé. Néanmoins, j’aimerais voir l’étape supérieure si cela vous va…

Un sourire se glissa le long de ses lèvres, tandis qu’elle-même bougeait lentement ses hanches. Étant positionnée sur le dessus, nuls doutes qu’elle avait une plus grande liberté de mouvement. D’abord lentement, puis en accélérant petit à petit, son corps ondulait et ondulait encore tandis que ses doigts passaient dans le bas du dos du furry.

Les cheveux de la demoiselle se rangeaient gentiment et tout seuls derrière ses oreilles. Maîtriser le vent était un pouvoir bien pratique, surtout lorsqu’on avait son niveau de maîtrise. Mais voilà, ses longs cheveux roses n’étaient maintenant plus un problème. Parce qu’ils pouvaient l’être. Ils étaient vraiment très longs, donc avaient tendance à se faufiler un peu partout, si on n’y faisait pas attention. Et cela pouvait être dérangeant. Or, l’ange n’avait aucune envie d’être dérangée à ce moment. Elle souhaitait pouvoir se focaliser entièrement et pleinement sur l’acte qui se produisait à cet instant précis.

Sentir toute cette chaleur était vraiment exquis. Depuis qu’elle usait des plaisirs charnels, Riku avait pu découvrir sans trop de peine que le corps humain, ou plutôt vivant dirons-nous, émet énormément de chaleur durant l’acte et que l’excitation la fait encore augmenter. Humaine, la jeune femme n’avait pu expérimenter les joies des rapports sexuels que peu de fois. Et c’était il y a si longtemps qu’elle ne s’en souvenait plus beaucoup. D’ailleurs, elle regrettait de ne plus pouvoir ressentir toutes les sensations qui l’avaient submergée à cette époque. Non pas que maintenant, cela soit moins bien. Non. C’était juste différent. Fondamentalement différent. Mais c’était tout aussi bien, si pas mieux. Car le temps avait amené l’expérience, la pratique. Riku adorait donc franchement toute cette chaleur émise par ce corps vivant. Ses doigts glissaient sur la peau tiède du furry, à la recherche de cette délicieuse chaleur qu’elle n’avait plus le loisir de fabriquer.

Tandis que son esprit s’éloignait de plus en plus de son corps, se laissant entraîner par les sensations enivrantes du plaisir et de l’excitation, Miri lui dit quelque chose. Riku sourit à ses mots, toujours tournant autour du jeu qu’ils avaient mis en place quelques heures plus tôt, lors de leur rencontre. Un petit sourire aux lèvres, elle glissa ses lèvres jusqu’à une des oreilles de son partenaire.

-Aucun, aucun, à la condition que vous usiez de cette méthode pour me payer, nous ne devrions pas avoir de problèmes.

Depuis son arrivée, la demoiselle avait remarqué que le respect des règles n’était pas la première valeur que les élèves avaient à cœur. Ni les surveillants, d’ailleurs. Mais tant que le tout ne partait pas dans un chaos fulgurant, il n’y avait à priori pas trop de problèmes à continuer comme cela. Surtout que ce n’était pas elle qui allait s’en plaindre. Les règles, elle n’avait jamais aimé les respecter, et se faisait continuellement un plaisir de les enfreindre. Mais à quoi diable servaient-elles, sinon à être brisée ? La vie était nettement moins drôle si on prenait tout au pied de la lettre et que l’on passait son temps à se demander si ceci est autorisé, ou si cela n’est pas trop contraire à la loi.

Mais le moment n’était pas à ce genre de pensée. Vraiment pas. Lentement mais surement, le jeune surveillant la fit basculer pour que leurs rôles se retrouvent inversés. Elle n’avait rien contre le fait de se retrouver au dessus, rien du tout. Cela lui procurait même un sentiment de pouvoir, de contrôle, sentiment qu’elle appréciait. Mais être en dessous de temps en temps ne faisait de mal à personne. Elle n’avait rien contre non plus, surtout quand la personne qui se chargeait de faire les choses était douée. Ce qui était tout à fait le cas de Mirilos. Il était parfaitement compétant, pour son plus grand plaisir.

Tandis que c’était au tour du furry de bouger d’avant en arrière, la demoiselle se mordit légèrement la lèvre. Le plaisir augmentait et était extrêmement agréable, c’était indéniable. L’une de ses mains se glissa en bas du dos du furry tandis que l’autre se posa sur sa nuque pour attirer son visage contre le sien. Un sourire était suspendu sur son visage tandis que ses lèvres laissaient échapper de petits sons de contentement.